Les écoles vétérinaires
Publication : 12 octobre 2022
Publication : 12 octobre 2022
On compte quatre ENV (écoles nationales vétérinaires) : l'ENVA à Maisons-Alfort, l'ENVT à Toulouse, Oniris à Nantes et VetAgro Sup à Lyon. Les droits de scolarité dans ces écoles publiques sont de 2 561 € par année de formation (gratuité pour les boursiers) en 2022-2023. S'y ajoute la CVEC (contribution de vie étudiante et de campus) de 95 € par an.
Depuis la rentrée 2022, il existe une nouvelle école vétérinaire privée : UniLasalle Rouen. Les droits de scolarité sont de 13 000 € par an les 3 premières années, puis de 17 500 € les 3 suivantes. S'y ajoute la CVEC de 95 € par an.
Toutes ces écoles dépendent du ministère chargé de l'Agriculture.
De très nombreux candidats postulent aux écoles vétérinaires alors que le nombre de places est limité. La sélectivité à l'entrée en formation est donc importante. À noter : il n’est pas possible de se présenter plus de deux fois aux sélections, toutes voies confondues.
Les ENV offrent chaque année plus de 600 places, réparties à parts égales entre les quatre écoles. Le recrutement s'effectue par le biais de différents concours communs : un concours post-bac et six concours de la banque Agro-Véto. Les classes prépa constituent à ce jour la voie d'accès majoritaire. Les admis intègrent une école en fonction de leurs vœux et de leur rang de classement.
De son côté, la nouvelle école vétérinaire privée, UniLassalle Rouen, recrute uniquement après le bac, sur concours propre. En 2022, elle a offert 96 places aux bacheliers généraux et 4 aux STAV, sur dossier, oraux et épreuves pratiques. Les candidatures passent par Parcoursup.
Les 5 premières années en école vétérinaire sont organisées sous la forme d'un tronc commun.
Pour les candidats admis sur concours post-bac en ENV, la 1re année commune apporte les bases nécessaires aux études vétérinaires : sciences biologiques, physique, chimie et mathématiques appliquées aux sciences vétérinaires, zoologie, écologie, informatique et traitement de données, anglais et humanités. Des ateliers de remédiation sont prévus pour combler notamment les écarts liés aux choix de spécialités en terminale, ainsi qu'un stage en milieu professionnel. Les candidats issus des autres voies d’accès aux ENV entrent directement en 2e année.
Pour tous les étudiants, le tronc commun vétérinaire permet d'acquérir les compétences fondamentales pour comprendre le fonctionnement de l'animal et son environnement : anatomie, physiologie, bactériologie, virologie, pharmacologie, zootechnie, alimentation, botanique, etc. Ils se forment ensuite à l’ensemble des maladies qui affectent les espèces animales domestiques et aux traitements possibles. Ils abordent aussi la santé publique, incluant notamment l’hygiène alimentaire, ainsi que la gestion d'entreprise et la législation. Dès le début, les étudiants ont accès à des salles de simulation médicale vétérinaire, où ils peuvent s’exercer à l’acquisition de très nombreux gestes techniques sur des mannequins ou des modèles inertes.
À partir de la 4e année, les étudiants apprennent à réaliser l'examen d'animaux au centre hospitalier de l'école vétérinaire et la démarche clinique appliquée aux animaux de rente (production) lors de visites d’élevages. En 5e année, ils enchaînent les stages dans différents services de l'hôpital (urgences et soins intensifs, médecine interne, chirurgie, etc.) auprès d'animaux de compagnie, de loisir et de production. Des stages à l'extérieur de l'école sont aussi programmés, dont un en exploitation agricole et un autre en milieu rural.
À noter : une période de mobilité à l’étranger, de quelques semaines à 1 an, est obligatoire pendant le cursus.
En 6e année, les étudiants choisissent un approfondissement dans un domaine professionnel : animaux de rente (production), animaux de compagnie, équidés, santé publique vétérinaire, recherche et industrie.
Enfin, ils rédigent une thèse d'exercice qui leur permet d'obtenir le DEV (diplôme d'État de docteur vétérinaire), reconnu dans tous les pays de l'espace européen.
Les jeunes docteurs vétérinaires accèdent rapidement à l'emploi : le taux net d'emploi est de 97,9 % 1 an après la sortie de l'école selon l'enquête d'insertion sur les vétérinaires diplômés en 2021 du ministère de l'Agriculture. Ils rejoignent les différents secteurs (animaux de compagnie, de production, équidés, etc.) qui sont tous demandeurs de diplômés.
Certains choisissent de poursuivre des études. Plusieurs diplômes sont possibles, accessibles sur dossier ou sur concours :
Découvrez le témoignage d'une étudiante et d'un étudiant en :